Ne jamais baisser les bras. S’il y a bien une chose qu’on devrait nous apprendre à l’école, c’est bien ça.
On vit dans une société où tout va très vite, et où on veut tout, tout de suite. Et on en oublie la chose la plus importante qui a fait de nous ce que nous sommes: la persévérance.
C’est une des choses qui m’a le plus frappé quand je suis arrivée dans le monde des « adultes ». En quelques mois/années, on passe d’une vie plutôt sereine à une vie où on croule littéralement sous les responsabilités : le travail, gagner sa vie pour payer son loyer et se nourrir, se faire à manger, prendre soin de soi, garder des relations sociales malgré le manque de temps, réussir à long terme professionnellement, rester en bonne santé etc…
Du coup, dans cette vie millimétrée, on refuse totalement l’idée d’échec : on a pas le temps, et encore moins les moyens de se permette d’échouer alors qu’on a 500000 trucs à penser/faire.
Résultat des courses : On stagne. Le temps passe, et nous on reste là, à regarder le train du temps défiler à toute allure. Quoi ? On est déjà en octobre, Noël c’est déjà dans à peine 2 mois ?! Ça passe beaucoup trop vite !
Mais pourquoi, me direz-vous ? Parce qu’on a totalement oublié l’essentiel : Le seul et unique moyen d’évoluer, c’est d’échouer.
Or, avoir peur d’échouer, c’est se détourner du risque et rester dans sa zone de confort.
Pour moi, le meilleur exemple c’est celui de la musculation.
Une personne qui a peur d’échouer va, au choix, ne pas du tout essayer, ou alors tenter de soulever une grosse altère, se faire très mal au bras et rentrer chez elle, dépitée.
Alors que l’autre personne, persévérante, va tenter de soulever ce poids, et va échouer. Elle va réessayer avec un poids bien plus léger, réussir. Puis revenir à la salle régulièrement, et à force de soulever ces poids plus légers, va se muscler le corps petit à petit. Puis, après un peu de temps et de patience, aura développé ses capacités à soulever cette grosse altère de départ, sans difficultés, sans douleur, facilement. C’est ça qui est bien avec l’échec. Car même si la première personne avait réussi à soulever l’altère, ça aurait été par chance, ou avec difficulté. Alors que la personne « entrainée », y arrivera désormais sans aucun problème.
C’est comme décider de faire un gratin de pâtes bof bof, plutôt que de prendre le risque d’ouvrir un livre de recettes et de tenter un truc un peu plus compliqué. Certes, on s’expose au risque de faire un gloubi-boulga dégueulasse. Et au pire, c’est pas si grave, non ? Mais en se faisant un peu confiance, on va peut être carrément bluffer nos invités, tout en améliorant nos capacités en cuisine.
Vous imaginez, si on faisait passer le permis aux gens dès la toute première heure de conduite ? Souvenez vous comme vous étiez totalement nulle ce jour là. Et comme vous étiez un tout petit peu moins nulle à chaque heure qui passait, où c’est en faisant n’importe quoi sur la route que vous appreniez comment conduire normalement.
Maintenant, pensez à ces millions d’échecs qui vous ont amené à ce moment précis où vous lisez ces lignes :
– Vous n’êtes pas née aussi développée que maintenant. C’est en disant areuh areuh que vous avez progressivement appris à dire Papa Maman pour enfin devenir la pipelette que vous êtes.
– C’est en vous faisant caca dessus que vous avez appris à aller au pot puis aux toilettes. Bah oui hein !
– C’est en vous mangeant l’angle de la table basse dans le genou que vous avez appris à ne plus courir comme une poule sans tête dans le salon
– C’est en goûtant tout les aliments possibles que vous vous êtes fait une idée de vos goûts.
– C’est en allant à l’école facile 15 ans de votre vie, en vous tapant des milliers d’interros et de bonnes et mauvaises notes que vous êtes passée de savoir lire votre prénom à résoudre des calculs mathématiques hyper complexes tout en développant des concepts philosophiques tout en sachant expliquer des phénomènes micro cellulaires.
– C’est en prenant l’immense risque d’enlever les petites roues que vous avez appris à faire du vélo. Non sans vous défoncer les genoux plus d’une fois.
– C’est en vivant des expériences amicales et amoureuses plus ou moins réussies que vous avez appris à vous socialiser, et à réussir vos expériences actuelles.
– C’est en vous formant que vous avez appris votre métier.
– C’est en mettant la clé USB dans le mauvais sens que vous avez trouvé le bon sens pour l’insérer.
N’oubliez jamais que Rome ne s’est pas faite en 1 jour. Que pour chaque très grande réussite que vous entendez à la télé, que ce soit dans le business, dans le sport ou dans l’art, il y a des centaines de milliers de gens ayant prétendu à la même réussite, mais qui ont baissé les bras en chemin. Ceux qui réussissent sont ceux qui ont tenu bon, et qui se sont relevés à chaque échec.
Usain Bolt ne s’est pas réveillé un matin en étant l’homme le plus rapide du monde. Il l’est devenu.
Le Président ne s’est pas réveillé un matin en étant président. Il s’est secoué les fesses pour le devenir. Et sur le principe, qu’on l’aime ou pas, ça a du être un sacré parcours du combattant.
Ryan Gosling ne s’est pas réveillé un matin en étant une bombe sexuelle. Bon, si, le salaud, ça compte pas, c’est l’exception qui confirme la règle.
En tout cas, n’oubliez pas : Absolument tout ce que vous savez faire, vous l’avez appris. Et vous avez souvent échoué pour y arrivez. Tout comme vous n’échouerez pas à laisser un petit commentaire sous cet article, j’en suis sûre !! <3
merci merci merci pour ces quelques lignes qui mettent du baume au coeur en ce dimanche soir. Tu décris parfaitement la situation dans laquelle je me trouve actuellement (passage à l’âge adulte, l’impression de ne pas avancer…). Tu as absolument raison, moi la première je suis pressée pour tout, je veux tout tout de suite, et pourtant j’ai l’impression de toujours devoir patienter pour arriver à ce que je veux, pour réaliser mes rêves.. et chaque jour à patienter me donne l’impression de ne pas avancer, et je reste (à tort) dans une spirale négative où je me dis « ça n’avance pas », où je me sens parfois nulle, et je ressasse le passé, les échecs… Comme tu dis on es parfois trop dur avec soi-même, la vie est déjà bien assez compliquée pour en plus s’infliger à soi-même des « tu es nulle » ou « tu n’y arriveras jamais ». Alors oui j’en suis consciente, mais c’est parfois bon de se le remémorer, alors pour ces quelques lignes MERCI.
Tellement vrai!!! Il faut savoir tomber pour se relever ❤️❤️❤️
Article parfait pas d’autre mots… ❤️
Auteur
Merci infiniment pour ton message ! Rare son les personnes aujourd’hui qui prennent le temps de laisser un commentaire. Pour nous blogueuses, c’est tellement important… alors merci ❤
Voilà tu as refais ma soirée avec le Gif de Ryan….
Merci pour cette piqûre de motivation ! Gros bisous jolie Megan ❤️ #Teamsnapmegan
L’article parfais ! Surtout avec cette déprime du dimanche soir. Toujours le petit mot pour mettre de bonne humeur et motivée.
Tu es une vrai source d’inspiration & de motivation.
Douce soirée & bisous à la Moute
L’echec fait grandir et je suis fière de l’avoir expérimenté.
Merci encore une fois pour cet article plein de bon sens ❤️