Vous le savez, comme je vous l’ai longuement expliqué dans un précédent article, je suis chiante. Alors bon, s’en rendre compte c’est bien, essayer de changer (j’ai bien dit essayer hein !), c’est mieux. Du coup, comme je ne fais rien comme tout le monde, je prend mes bonnes résolutions mi-mars. Voici donc un florilège du genre de choses qu’il faudrait vraiment que j’arrête de faire… un jour.
1 – Marcher uniquement sur les bandes blanches des passages piétons. Ou à l’intérieur des gros pavés sans jamais toucher les bords. Ou à moitié en équilibre sur le rebord du trottoir. Non Megan, tu n’as plus 4 ans, et non, ce n’est pas de la lave brûlante par terre. Le problème, c’est que faire ça à 25 ans relève plus du TOC ou de la démense que de la mignonnerie.
2 – Prendre une voix de bébé espérant amadouer les gens pour me sortir d’une galère. Ça ne marche plus. Et même si j’enfile la robe d’Elsa dans la Reine des Neiges et que j’agite une baguette magique, je n’ai plus le gabari d’une fillette à qui on pardonne tout.
3 – Dire « j’arrive » – parce qu’en vrai, j’arrive pas… je suis pas prête, et en retard.
3bis – Dire « j’arrive dans 10 minutes ». Pour les mêmes raisons que précédemment, sauf que cette fois le mensonge va jusqu’à inventer une durée absolument impossible à tenir puisque je ne suis pas encore douchée (et tout ce qui s’en suit), et que de toute façon j’ai 25 minutes de trajet pour arriver.
4 – Demander à longueur de temps « tu sais où il est mon portable? » – soit 20 fois par jour. En général cette question est précédée d’une micro crise de panique interne, vous savez quand votre corps passe de 37° à -5000 pour repasser à 200° en une demi seconde. J’ai enfin fini par comprendre que non, lorsque je ne retrouve plus mon portable ce n’est pas parce que je me le suis faite voler par un commando de tortues ninja, il est juste « quelque part ». Maintenant il faut que je comprenne que les gens autour de moi n’ont théoriquement aucune raison de mieux savoir que moi où se trouvent mes affaires.
5 – Prononcer « moumoute », « la moutaine », « moute », « moute la croûte », « la croûtaine », « ptit cul », « mon chaton des mers », « ma ptite casserole » et biens d’autres. Un petit florilège des noms pourris que je donne à longueur de temps à mon chat, Helmut. Biensûr, ces petits noms sont prononcés avec la voix la plus niaise du monde. Oui, parce qu’il faut aussi que j’arrête de parler à mon chat de cette manière, alors que j’aurai l’air plus intelligente en tenant la conversation à une crevette surgelée.
6 – Ne pas comprendre l’évidence. Surtout quand on me raconte une blague. Vous savez, quand la blague est hyper simple, et que je ne capte pas du tout le truc. Et que les gens sont gênés car ils n’arrivent pas à savoir si je me fous de leur gueule ou si je suis juste complètement teubée. Tout ça parce que dans ma tête j’étais partie hyper loin, imaginant que la blague était hyper fine et intello, me forçant à commencer à calculer de tête la masse du soleil, alors que non, c’était juste un jeu de mot caca prout pas très fin.
7 – « Lundi, je commence mon régime ». En général, prononcé le vendredi soir, après un plat copieux, au moment où on a plus faim du tout. Sert aussi d’excuse pour se goinfrer tout le weekend, puisqu’à partir de lundi, « je fais attention ». Vaut aussi pour le fait d’aller à la salle de sport. (Le lundi a vraiment bon dos avec moi !)
8 – Râler parce que « je n’ai plus rien à me mettre ». Alors qu’en soit, j’ai assez de fringues pour rhabiller tous les nudistes du monde, été comme hiver. La réalité, c’est que comme tout le monde j’utilise 10% de ma garde robe pour 95% du temps, et que mes fringues préférées sont perdues quelque part parmis tous les trucs que je ne met jamais. En plus, j’ai une facheuse tendance à tout garder, notemment à cause du point suivant:
8bis – « Je le prend une taille en dessous, comme ça je rentrerai dedans d’ici cet été ». Voir point n°7.
9 – Oublier que j’ai un truc hyper important à terminer. Vous savez, quand on est grave à la bourre sur un truc, qu’on est à fond pour avancer dessus, et puis là, d’un coup, c’est un peu comme si les 43000 ans d’évolution qui nous séparent de l’homme de cromagnon étaient réduits à néant en une seconde.
Exemple (véridique): Je suis en pleine rédaction de cet article, je dois faire vite pour éviter de le poster en plein milieu de la nuit, et puis de toute façon j’ai une montagne de boulot à terminer en ce dimanche soir. Je fais une recherche internet pour un truc. 20 minutes plus tard je réalise que je suis entrain de lire un article sur des choses à ne pas dire aux enfants. Je n’ai pas d’enfants, et de toute façon à cette heure-ci je m’en fous complètement car je suis à la bourre. Je me remet à bosser. Un peu plus tard J’ai Spotify ouvert derrière, une musique cool passe. 10 minutes passent, et je suis toujours entrain de chanter la chanson pour la 8ème fois en lisant les paroles (oui, car je parle tellement mal anglais que sans les paroles je suis incapable d’apprendre une chanson autrement qu’en phonétique).
Ça ne vous ait jamais arrivé de chercher un truc sur youtube, puis de rallumer votre cerveau 1h plus tard alors que vous êtes TOUJOURS entrain de regarder une vidéo absolument nase au possible, et que vous êtes incapable de retracer le cheminement qui vous a fait passer du dernier clip de je-ne-sais-qui à la reproduction des girafes lorsqu’elles ont un torticoli en passant par une vidéo de conseils sur la cuisson des moules dans l’espace et une autre qui explique comment réparer un parasol avec de la corde à linge?
Moi ça m’arrive tout le temps !
10 – Dire « euuuuuh », surtout sur Snapchat (la #TeamSnapchat comprendra). En vrai c’est quand même compliqué de sortir son téléphone dans la rue, et de se filmer entrain de lui parler. Il faut marcher (sans tomber évidemment), éviter de se faire écraser, faire abstration des jugements des passants, parler distrinctement (souvent un peu fort) pour qu’on entende bien dans le snap, penser à dire des phrases compréhensibles (car tout le monde n’a pas eu le décodeur « charabia hyper clair dans la tête de Megan => Français » de série à la naissance), le tout en surveillant le temps restant du Snap, car évidemment les 3/4 du temps ça se coupe en plein milieu d’une phrase.
11 (bonus) – « partir un jour ». Sans retour. Voilà, j’ai les 2be3 dans la tête, et vous aussi. Bon courage. Bisous !
J’espère que tu as passé un bon week-end ! Je t’envoie une tonne de bisous et de câlins pour affronter cette nouvelle semaine !
J’avoue que les lignes blanches, les pavés, les j’arrive, etc je fais pareil hahaha
Et je confirme j’ai les 2be3 en tête grâce à toi merciiiiii
« Partiiiir un jour sans retour, effacer notre amourrrrr » hahaha
Je suis en train de lire tes articles humeurs et j’adore tu me fais tellement rire ! J’ai beaucoup de manies en commun avec toi que je dois arrêter, et surement pleins d’autres encore… Mais j’en ferais peut-être un article un jour moi aussi haha !
Des bisous ♡
Oooh trop mignonne ! Merci beaucoup de lire mon blog, ça me touche 🙂
…Effacer notre amour! Sans se retourner, ne pas regretter, garder les instants qu’on a volé! (merci pour les 2be3!)
Ahah, je suis exactement comme toi avec mes chats c’est fou! La petite dernière de la maison a été renommé Joy, mais on a du l’appeler comme ça une semaine maintenant c’est « bibouche », « bibch », « mamouche », « mouchette », « mamouchette »… enfin que des noms à la con !!
Rester une heure sur youtube ça m’arrive tout le temps… je cherche une chanson récente et je me retrouver toujours à regarder chanter les SpiceGirls (et chanter en même temps!) ou à regarder des vidéos d’animaux débiles… 🙂
Bisouus doux <3